Vida Nova, CC BY-SA 4.0 , via Wikimedia Commons

La Mémoire Cellulaire

La mémoire cellulaire est issue de la recherche spirituelle de Mère et de Sri Aurobindo qui travaillaient à faire descendre l’esprit dans la matière.

Tous deux, couple humain, incarne la loi du genre : ils symbolisent la réunion du masculin et du féminin dans un processus créateur.

Mère faisait descendre dans la matière ce que Sri Aurobindo captait de l’esprit, afin que ce dernier la remonte vers le divin.

Mère disait aussi qu’il faudrait une méthode pour appliquer leurs découvertes.

Myriam Brousse puisant son inspiration dans l’œuvre des deux maitres spirituels a créé une méthode. En s’appuyant sur leur enseignement elle propose d’aller chercher au plus profond du corps dans ses cellules, les mémoires qui l’empêchent d’évoluer, de les voir de les accepter et de les transformer.

Ce faisant nous ne subissons plus notre vie mais nous en devenons responsable.

Et l’Etre gagne une plus grande liberté pour agir.

En mémoire cellulaire, on considère qu’un petit caillou, un engramme, présent dès la conception nous empêche d’évoluer. Et c’est en reconnaissant ce petit caillou, en l’acceptant que nous trouvons les ressources pour évoluer.

Lors du « Projet-sens » défini par un espace qui s’étend de neuf mois avant notre conception jusqu’aux neuf mois après notre naissance, nous engrammons tous les événements traumatisants que vivent nos parents durant cette période.

Le foetus dans le ventre de sa mère n’a pas accès à son cerveau, il ne fait qu’éprouver et il gardera toute sa vie durant, le souvenir de cet éprouvé qui se manifestera en nous, si l’événement a été traumatisant, par des situations similaires qui vont se représenter à nous, tout le long de notre vie.

Il s’agit de repérer ces schémas répétitifs qui jalonnent notre vie et qui nous empêchent d’évoluer.

Parfois, même si nous les avons nommé, même s’ils nous font souffrir, nous avons du mal à nous en séparer car ils nous apportent des bénéfices secondaires qui se présentent bien souvent sous forme de systèmes de protection.

Tout le travail en Mémoire Cellulaire consiste à les mettre à jour pour grandir en conscience.

Lorsque le travail de recherches, de liens et de conscience a été fait, nous pouvons alors commencer à changer nos mortelles habitudes.

Une descente dans le corps en pleine conscience permet de retrouver « l’éprouvé », les sensations, les émotions engrammés dans la passé et de faire descendre une nouvelle information dans le corps.

Pour accompagner cette transformation dans la matière, l’accompagnant propose un double mouvement qui partant de l’initial va vers son contraire.

Cela passe par une rééducation du corps afin qu’il puisse intégrer dans son quotidien cette nouvelle information.

Quand le verbe se fait chair, que la parole rencontre la matière alors tout prend sens et pour le corps et pour l’esprit et il nous est possible de nous retourner.